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Les dépenses familiales

Les dépenses familiales

L’homme a religieusement et légalement la charge de toutes les dépenses de la vie familiale. Il doit assurer tous les frais de subsistance de sa famille, verser une pension alimentaire à son épouse, remplir toutes ses obligations vis-à-vis d’elle et s’acquitter du paiement des impôts islamiques. L’homme devra quel que soit le lieu et quel que soit le temps, assumer financièrement toutes les dépenses familiales, payer les consultations médicales de son épouse et ses médicaments et garantir ainsi à sa famille, l’assurance d’une vie honorable. S’il refusait pour une raison quelconque de s’occuper des dépenses alimentaires de sa famille, il irait alors à l’encontre de la religion et son épouse serait légalement et religieusement en droit de réclamer son droit devant les tribunaux. Et si malgré l’injonction du tribunal il refusait toujours de s’exécuter, celui-ci pourrait alors émettre un jugement de divorce.

L’Imam Muhammad Al Bâǭir (as) a dit à ce sujet: « Si un homme refuse de fournir une pension alimentaire à son épouse, l’Imam sur décision religieuse est chargé de prononcer un jugement de divorce et une séparation ».[229]

Il est donc nécessaire de verser cette somme pour les dépenses de subsistance de la famille. Ce versement n’étant pas conditionné à la situation financière de l’épouse, il devra être effectué même s’il s’agit d’une femme fortunée.

Par conséquent, le mari d’une femme qui possède par exemple des propriétés, un emploi ou des revenus, n’aura pas le droit de l’obliger à utiliser ses biens à elle, en lieu et place de ce versement.

Il convient de noter que la remarque ci-dessus, est légale et légitime. Cependant, il est une autre exigence à laquelle les époux ne peuvent déroger, celle de participer ensemble à l’amélioration de la vie de familiale.

Il est donc nécessaire que les revenus du mari et de l’épouse, servent communément à assurer le bien-être de la famille. Une femme fidèle qui fait confiance à son mari, n’hésitera pas à améliorer la situation de sa famille si elle en a les moyens, spécialement dans le cas où celui-ci n’aurait aucune autre alternative à son aide. Il s’agira donc en l’espèce, d’un bon moyen pour soutenir son époux.

Ma recommandation serait donc la suivante : si une femme se dévoue pour son mari, elle choisira de mettre ses biens en commun avec les siens. Il serait alors préférable par exemple, que le logement commun, le véhicule de la famille, les biens ou une partie d’entre eux  appartiennent aux deux époux et s’il existe un prêt contracté auprès d’un tiers ou un engagement envers une personne, qu’il soit le plus tôt possible remboursé ou honoré. C’est en se dévouant ainsi l’un pour l’autre, qu’ils auront plus de plaisir à vivre ensemble.

Généralement, les Dames s’inquiètent du futur. La menace du vieillissement, la maladie, l’invalidité et les soins infirmiers. Elle s’inquiète aussi pour ses enfants.

Par conséquent, l’homme doit rassurer son épouse quant aux évènements futurs, en prenant soin d’elle et de son avenir.


[229] Wasā'il al-Shīʿa 15/223.