پایگاه اطلاع رسانی آیت الله ابراهیم امینی قدس سره

Les parents de l’époux

Les parents de l’époux

Les litiges entre l’épouse et la famille de son mari font partie des problèmes de la vie du couple. Les mauvaises relations entre elle, sa belle-mère, sa belle-sœur et son beau-frère en sont bien évidemment les causes.

D’une part c’est elle qui peut chercher à prendre le contrôle de son mari, pour le pousser à rompre ses liens familiaux. Si elle réussit à l’influencer dans ce sens, il commencera à ne plus faire attention à sa mère, sa sœur et son frère. Il commencera ensuite de leur mentir et deviendra peut-être violent à leur égard. D’un autre côté, si la belle-mère considère son fils comme étant sa propriété, elle essayera de le tenir sous sa coupe. Dans ce cas, la jeune mariée sera livrée à la vindicte de sa belle-famille, à la médisance de sa belle-mère, à ses mensonges bien élaborés et la situation du jeune couple pourrait alors très vite se dégrader, surtout s’ils vivent tous ensemble dans la même maison. Car si toutes les deux ou l’une d’entre elles s’entête par ignorance, elles se combattront alors avec férocité et cette lutte sans merci conduira peut-être la jeune mariée jusqu’au suicide. Voici quelques exemples :

Une jeune mariée nommée… maltraitée par la mère de son mari, s’est immolée par le feu.[206]

A cause des fausses excuses et de l’abus de la mère de son mari, une femme s’est immolée.[207]

Nuit et jour la jeune mariée et sa belle-famille se disputent pour un oui ou pour un non, mais la tristesse, la douleur profonde et l’inconfort sont pour l’homme. Car l’inconvénient majeur pour lui, c’est qu’il lui sera très difficile d’arrêter les disputes des deux côtés ou de prendre parti. En effet d’un côté son épouse découvre que ses beaux-parents ferment volontairement les yeux sur ses centaines de rêves et ses nombreuses espérances, sur son désir d’être indépendante, d’avoir sa propre maison et vivre seule avec son mari. Ainsi en son âme et conscience, il pensera alors qu’il est de son devoir de soutenir sa partenaire pour la vie.

D’un autre côté il pourrait se dire que son père et sa mère ont pris soin de lui pendant des années, avec des centaines de souhaits eux aussi et de grands rêves à son sujet et qu’il serait injuste de couper les liens familiaux avec eux. Et penser que dans ce monde, avec ses milliers de hauts et de bas, son nombre incalculable d’épreuves, ses maladies, les infirmités, la détresse et l’impuissance, l’hostilité et l’amour, les accidents et la mort, les seuls qui pourraient lui prendre la main et le soutenir sont ses parents et ses proches. Il se dira qu’on ne peut être sans défense dans ce monde et que sa famille constituera son meilleur refuge.

Le voici donc pour ainsi dire à la croisée des chemins et dans l’incapacité de trancher entre son épouse et ses parents. 

S’il est un homme sage il devra : écouter ce que dit son épouse, prendre son père et sa mère par la main et en fonction de leur attitude à tous les trois, tenter d’élaborer des solutions. Ce sera bien évidement un travail très difficile, mais si sa femme est obéissante et intelligente et qu’elle ne fait  preuve ni de ténacité ni d’obstination dans son comportement vis-à-vis de sa belle-famille, la résolution des problèmes peut-être facilitée. Il a besoin d’elle pour élaborer des solutions viables, puisqu’elle est la personne la plus proche de lui. Si elle fait preuve d’humilité envers sa belle-mère, se met à sa disposition, la respecte, lui exprime son affection, la réconforte, la consulte sur différents sujets, tout en étant chaleureuse et  amicale à son égard, celle-ci deviendra sa plus grande partisane.

N’est-il pas dommage pour un être humain de remplacer son
éthique, son amour des gens et sa compassion par l’orgueil, l’arrogance et l’égoïsme ? Dans les épreuves et les difficultés de la vie, ne serait-il pas opportun de pouvoir bénéficier de l’aide d’autrui ? Cependant, peu de personnes pensent à celui qui vit une situation difficile et dans les moments critiques, il n’y aura que ses parents et les amis proches qui viendront à lui.

Ne vaut-il pas mieux agir dans ces conditions avec bonté, tendresse et affection vis-à-vis des parents de votre époux, vous joindre à
eux, bénéficier de leurs connaissances, de leur affection, de leur amour et de leur soutien ? Est-il louable de la part d’une personne, de fortifier d’un côté ses amitiés envers des personnes étrangères et de rompre de l’autre côté, ses liens et ses relations avec les membres de la famille et les amis proches ? Lorsqu’une personne se retrouve emmêlée dans les problèmes, la plupart de ses amis l’abandonnent tandis que seuls les membres de sa famille se rapprochent d’elle pour la soutenir, les liens naturels de parenté ne pouvant être facilement coupés. C’est à ce sujet qu’un dicton populaire nous dit: « Les membres d’une tribu ou d’une famille, s’ils mangent de la chair humaine, ses os ne seront pas jetés ».

Hazrat Ali (as) a dit : « L’être humain ne doit pas abandonner sa
famille, quand bien même il aurait pour lui l’argent et les enfants. Il leur doit respect et douceur. Ils le soutiennent avec la main et la langue. Ses parents et ses proches sont ses meilleurs défenseurs. Et lorsqu’il est pris, ils se précipitent plus tôt que les autres à son secours. Toute sa parenté lui prendra la main, une main se retirera  peut-être, mais beaucoup resteront ».[208]

Chère Dame ! Pour le plaisir de votre mari, pour plus de commodité et de confort, pour trouver de véritables amis et des partisans, pour être son épouse bien-aimée, considérez-vous comme un membre de la famille. Laissez tomber l’obstination et l’égoïsme, l’arrogance et l’ignorance, soyez sage, ne laissez pas votre mari désemparé, restez dévouée, soyez une bonne épouse proche de  DIEU, créée pour être aimable.

 

[206] Journal Etilaat 13 Ordibehesht 1349.

[207] Journal Etilaat 16 Ordibehesht 1349.

[208] Biharou-Anwar 74/101.